Sortir du siècle des lumières ?

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Depuis Galilée, donc grosso modo 400 ans, l'Homme a franchi un cap jusqu'alors inexploré. Il est passé de la croyance à la connaissance.

Cette transition est tout aussi majeur que ne l'est l'invention de l'écriture !

C'est la découverte qu'une partie de ce monde peut être comprise sans qu'il n'y ai d'avis sur la question. C'est factuel et inaliénable.

On est donc sorti d'un monde de ténèbres ou toutes les idées se valaient à un monde de lumière ou certains vérités sont connus et irréfutables.

Tout n'est pas connu

La science n'aura sans doute jamais réponse à tout. D'une part car nous manquons de ressources pour tout comprendre et vérifier. De l'autre, parce qu'elle n'a pas d'intention.

Il est nécessaire aussi de distinguer connaissances et recherches. Chaque découverte a tendance à élargir nos connaissances sur ce que l'on sait mais aussi sur ce que l'on ne sait pas.

Le rôle d'un chercheur est avant tout de comprendre ce que nous ne savons pas encore et il est souvent présemptueux d'anticiper le temps nécessaire pour y parvenir ainsi que les impacts de ces futures découvertes.

Sans chercheurs, notre connaissance se fige.

Peux-t-on perdre ce que l'on a acquis ?

Plus que jamais, ce bien si fièrement acquis peut être perdu. Rien n'inderdis de revenir dans un âge d'obscurité.

Les connaissances scientifiques, tout aussi fragile que ne l'est la démocratie ou la liberté se doivent d'être transmisses et protégés.

Le meilleur moyen pour qu'elles perdurent est déjà de s'y passionner.

Faire entendre nos savants

Dans un monde ou tout est mensonge, corruption, manipulation, religion, politique, réseaux sociaux etc. nos certitudes pourraient reposer sur du vide. Les lois de la physique, en revanche, ne mentent pas et ils seraient bon, dans un monde moderne de remettre la science au centre de notre civilisation.

Il est donc nécessaire que nos ingénieurs et savants soient d'avantages mis en avant plutôt que de vils marionnettes désarticuliés, incohérentes, ignorants mais néanmoins arrogants. Cette folie doit cesser !

Conclusion

Quoi qu'il arrive, les vérités découvertes par Newton, Maxwell, Tesla, Mendeleïev, Planck, Einstein et tant d'autres, vivront éternellement.

Pleins de disciplines sont à mon sens désiroires car elles sont subjectives. Elles ne sont bien évidements pas à proscrire mais elles sont volatiles. Par exemple, la mode de demain, le cinéma, le journalisme, les croyances de demain seront sans doute bien différentes de celles d'aujourd'hui. En revanche, les vérités scientifiques, que l'on y crois ou non, demeurent.

Capitaliser sur nos connaissances scientifiques, c'est forcément capitaliser sur notre avenir !